En France, les zones inondables font partie de celles qui méritent une attention particulière. On estime en effet que l’inondation est le premier risque naturel auquel sont confrontés les Français. Les zones inondables sont classées par code de couleurs (blanche, bleue, rouge) et les connaître est important pour déterminer la faisabilité d’un projet de construction. Nous vous éclairons à ce propos sur les démarches à effectuer pour identifier la zone inondable dans laquelle pourrait se situer votre terrain.
Ce qu'il faut retenir :
🌊 Zone inondable | Classification des terrains selon le risque d'inondation. |
⚪ Zone blanche | Pas de risque d'inondation, construction autorisée. |
🔵 Zone bleue | Risque modéré, des recommandations de construction sont nécessaires. |
🔴 Zone rouge | Risque élevé, construction interdite. |
🔍 Étude de sol G1 | Analyse approfondie du terrain pour évaluer le risque. |
🏛️ Renseignements locaux | Consulter mairies et PPRI pour connaître la zone. |
📜 Atlas des inondations | Documents historiques sur les inondations passées. |
🧑🔬 Géotechnicien | Expert pour déterminer le type d'étude à réaliser. |
🟦 Zone blanche, bleue ou rouge : qu’est-ce que ça signifie ?
Les zones blanches, bleues et rouges permettent de désigner des espaces inondables. Est considérée comme inondable, une zone qui a connu ou qui pourrait connaître une inondation, quelle que soit son origine. Ces périmètres se situent généralement près des sources d’eau. Ces derniers représentés par des codes de couleur sont définis par les PPRI (plans de prévention des risques d’inondations). Elles permettent ainsi d’identifier, parmi les endroits qui sont sujets aux débordements des eaux, lesquels peuvent recevoir des constructions.
La zone blanche indique l’absence du risque d’inondation. Le terrain qui s’y trouve peut donc accueillir une construction. La bleue présente, quant à elle, un risque modéré de débordements. À cet effet, des recommandations sont faites dans le PPRI pour préserver les constructions futures. Si vous avez un terrain en zone rouge, il vous est interdit d’y construire un bâti. Ce code couleur est celui qui présente le risque le plus élevé en matière d’inondation. En général, quel que soit le type de zone, c’est le PPRI qui détermine si vous pouvez y ériger une construction, et les exigences à respecter à cet effet.
🏞️ Comment connaître le type de zone dans laquelle se trouve votre terrain ?
Lorsque l’on achète un terrain ou fait construire un bâtiment, on ne se soucie pas toujours des risques que peut présenter le périmètre. On estime ainsi à plus de 17 millions le nombre de Français qui seraient exposés aux risques de submersions. Pourtant, il est assez facile de déterminer en amont la nature de l’étendue dans laquelle on envisage d’ériger une construction. La méthode la plus efficace dans cette optique est de faire réaliser une étude de sol G1 par des experts. Ces derniers procéderont à une analyse approfondie du terrain en question pour vous donner un bilan détaillé de la structure du sol. La nature du sol vous donnera une indication du risque d’inondation.
Nous vous conseillons également de vous renseigner auprès des mairies ou préfectures. Il est en effet possible de connaître le type de zone dont il s’agit en consultant certains documents comme les PPRI et les PLU. Ce dernier document permet de se renseigner sur l’étendue du risque que présente l’espace sur lequel vous avez acquis le terrain.
Vous y retrouvez plusieurs détails concernant les contraintes pour les constructions et bien d’autres informations. Il existe également les Atlas des zones inondables ; ces documents présentent un historique des inondations survenues dans l’espace concerné.
🌍 Quel type d’étude de sol devez-vous réaliser selon la zone dans laquelle se trouve votre terrain ?
S’il n’est pas impossible de construire sur un terrain inondable, il s’avère tout de même judicieux de prendre des précautions en amont. En zone inondable, les sols peuvent en effet présenter de nombreux risques pour les constructions. On distingue à cet effet différentes études géotechniques dont les procédés sont variables en fonction des spécificités du périmètre. L’étude préalable G1 vous permet de comprendre les particularités de votre terrain. Elle est d’ailleurs essentielle si vous envisagez de vendre votre bien. L’étude de sol G2 peut également s’avérer importante en fonction de la sensibilité de la zone.
Seul un géotechnicien peut déterminer avec précision le type d’étude préconisé pour la zone dans laquelle le terrain se situe. L’étude de sol peut vous permettre de choisir un constructeur spécialisé dans ces espaces à risques. Les sols dans les zones inondables ne peuvent pas recevoir n’importe quelle construction.